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Bonjour à tous. Bienvenue sur le blog de la section locale Interco-CFDT de la mairie d'Angers, du CCAS et d'ALM. Notre objectif est d'être plus réactifs, par rapport à l'actualité. .







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mercredi 27 juin 2012

Nouvelle progression du chômage L’emploi doit être au cœur de la conférence sociale


 communiqué de presse n°40 de Laurent Berger, secrétaire général adjoint de la CFDT.

Au mois de mai, le chômage a poursuivi sa hausse dramatique (+1,2 % en catégorie A). Vue la situation économique, celle-ci était malheureusement prévisible. La CFDT rappelle une nouvelle fois que l’emploi doit être la priorité d’action du gouvernement et des partenaires sociaux.

La CFDT souhaite que cette question soit au cœur des tables rondes et débats de la conférence sociale des 9 et 10 juillet. Il faudra notamment la traiter à travers :

  • Un plan national d’urgence de formation des demandeurs d’emploi,
  • Le développement du Contrat de sécurisation professionnelle  expérimental lancé en février,
  • Le renforcement du chômage partiel,
  • Le renforcement des moyens de Pôle emploi à hauteur de 4 000 à 5 000 salariés supplémentaires.

Au-delà, il faut conjuguer ces mesures à l’impulsion d’une nouvelle politique économique, qui ne se préoccupe pas seulement de la sauvegarde des entreprises mais soutient l’investissement dans la recherche et le développement, la formation, la qualification pour créer les conditions d’une dynamique de croissance.

Des réformes permettant l’amélioration de la compétitivité devront aussi être négociées.

Pour que ces mesures trouvent leur pleine efficacité, la CFDT demande une réelle coordination des interventions publiques, en particulier face aux restructurations en cours ou annoncées et aux plans sociaux qui se multiplient.

Par ailleurs, l’évolution professionnelle des salariés et la sécurisation des mobilités professionnellesdoivent également faire l’objet d’un débat approfondi lors de la conférence sociale.

Commission Nationale de la Négociation Collective SMIC : + 2% au 1er juillet


La Commission Nationale de la Négociation Collective s’est réunie ce 26 juin sur deux points :
-     la décision du gouvernement concernant la revalorisation du SMIC au 1er juillet
-     la présentation du bilan de la négociation collective 2011
1 Sur le SMIC
Michel SAPIN, Ministre du travail, a annoncé la décision du gouvernement de réévaluer le montant du SMIC de 2% pour le porter à 9,40€ de l’heure, soit 1425,67€ par mois (151,67 heures) au 1er juillet. C’est une progression de 21,50€ nets/mois.
La revalorisation est constituée de deux parties : 1,4% correspondant à la progression de l’Indice des Prix à la Consommation depuis la dernière revalorisation et accordé par anticipation sur la revalorisation automatique de janvier prochain, et 0,6% au titre du coup de pouce proprement dit.
Le ministre a rappelé le contexte économique difficile, dont pâtissent en premier lieu les TPE/PME, qui emploient 74% des salariés rémunérés au SMIC. Il a par ailleurs refait l’historique des coups de pouce pour souligner qu’il faut remonter à 1997 pour retrouver un geste supérieur aux 0,6% accordés aujourd’hui (0,3% en 2006 et 2001, 0,46% en 1998). Michel Sapin a indiqué que plus d’une centaine de branches de plus de 5 000 salariés vont devoir renégocier leurs grilles de salaire. Il s’est engagé à le leur rappeler si nécessaire. Le ministre a enfin précisé que le SMIC n’était pas le seul déterminant des salaires et que la conférence sociale devait être l’occasion de trouver les leviers d’une réelle progressivité salariale.
La CFDT1 a pris acte de la décision du gouvernement, attendue par 1,6 million de salariés du privé et 900 000 agents des fonctions publiques. Mais elle a indiqué aussi que la revalorisation du SMIC ne suffirait pas à répondre aux besoins des salariés en matière de pouvoir d’achat d’une part, de progression salariale d’autre part. Le poids des dépenses contraintes (logement, transport, reste-à-charge des frais de santé notamment) est durement ressenti par les salariés à bas salaires. Mais aussi par toutes celles et tous ceux qui connaissent l’instabilité dans leur emploi : CDD et temps partiels. Même avec un taux horaire un peu supérieur au SMIC, lorsqu’on travaille seulement quelques heures par semaine ou quelques mois dans l’année, le revenu salarial ne permet pas de faire face. La revalorisation du SMIC n’est pas non plus une réponse suffisante pour les salariés qui restent durablement scotchés au salaire minimum.
Les fortes attentes sur le SMIC traduisent la faiblesse des politiques salariales. Il s’agit de restaurer la négociation dans son rôle de régulation, sinon pour accroître à court terme les masses salariales, du moins pour les répartir avec plus de justice, dans une transparence plus grande. La distribution des rémunérations dans l’entreprise, en intégrant bien sûr la question des hautes rémunérations, est un des motifs a conduits la CFDT, de longue date, à demander la tenue d’une conférence sociale. Pour que le SMIC retrouve son rôle de salaire de démarrage pour des emplois non qualifiés, nous voulons des engagements plus forts sur des grilles de salaires avec de vraies possibilités de progression. Le conditionnement des allègements de cotisations à des politiques salariales de branche plus efficaces fera partie de nos exigences. Sur ce point, nous avons d’ailleurs proposé le gel de l’enveloppe globale des allègements dont le poids sur le budget de l’Etat (environ 25 Milliards d’€ par an) augmente à mesure que le SMIC progresse.
La CGT s’est livrée à un long discours de politique générale, exprimant des positions assez radicales, sur la base d’une argumentation plus politique que syndicale : « refus de la rigueur et de la domination des marchés, appel au rejet du pacte budgétaire… ». Le porte-parole de la CGT a exprimé la volonté de redéfinir le périmètre du droit social absolu, précisant que tout ne devait pas relever de la négociation… Concernant le SMIC, il a rappelé la revendication de sa confédération d’un salaire minimum à 1700€ bruts « pour diminuer la pauvreté et augmenter le pouvoir d’achat ». Exprimée sous la forme d’un objectif de 80% du salaire médian, FO rejoint la position de la CGT. Les deux organisations demandent que l’on en revienne à une hiérarchie des normes qui ne laissent pas place à des accords dérogatoires. Avec la CFTC, elles demandent que le SMIC ne suivent plus l’évolution de l’inflation mesurée par l’Indice des Prix à la Consommation de l’INSEE, mais à partir d’un indice de pouvoir d’achat, à concevoir en partant d’un panier de biens et de services plus proches des « besoins essentiels » des ménages.
Côté patronal, mis à part la CGPME qui demande un moratoire sur le SMIC et un engagement du gouvernement à s’en tenir aux mécanismes automatiques légaux sur la durée du quinquennat, la tonalité était plutôt mesurée. Un certain soulagement était perceptible. Le MEDEF, après avoir insisté sur le bilan de la négociation interprofessionnelle 2011, a rappelé son attachement au dialogue social et à l’autonomie des partenaires sociaux…
2 Sur la négociation collective 2011
Pour le bilan annuel de la négociation collective 2011 réalisé par le Ministère du travail, la CFDT a rédigé une contribution annexée à la présente Info Rapide. Lors de la réunion de la CNNC, la CFDT a complété cette contribution en soulignant que le bilan quantitatif assez positif2 cachait un bilan qualitatif plus contrasté. Sur l’égalité professionnelle par exemple, une bonne moitié des accords ne sont pas satisfaisants ! L’effectivité des accords est aussi un sujet qui doit retenir notre attention. Dans la période récente, le législateur est intervenu fortement dans le champ des partenaires sociaux, sur des sujets importants (emploi des séniors, égalité professionnelle), mais sous des formes assez perturbatrices des règles et des rythmes du dialogue social. Il conviendrait de faire le point, sujet par sujet, de ce qui a été fait et de ce qu’il conviendrait de faire pour être vraiment efficace, dans l’intérêt des salariés.

1 Délégation confédérale conduite par Laurence LAIGO, secrétaire nationale, accompagnée de Philippe COUTEUX, secrétaire confédéral et Pascal SOUZY de la FGA.

2 46 accords interprofessionnels nationaux, régionaux ou locaux, 1 195 accords  de branches et 34 000 accords d’entreprises (avec une progression de 10% des accords négociés par des délégués syndicaux).

mercredi 6 juin 2012

Réunion des partenaires sociaux avec le Premier Ministre le 05 juin 2012


Le Premier Ministre entouré des ministres  Marylise Lebranchu (Fonction publique), Marisol Touraine (Affaires sociales), Michel Sapin (Travail), Arnaud Montebourg (Redressement productif) a réuni les cinq organisations syndicales représentatives - CGT, CFDT , FO, CFTC, CFE-CGC - et les trois organisations patronales - Medef, CGPME, UPA - pour une "conférence de méthode" dont l’objectif était de fixer les conditions du dialogue social et l'ordre du jour de la  "Conférence sociale ".

L’ensemble des partenaires sociaux s’est montré ouvert à la méthode de travail et de débat proposée par le gouvernement. La CFDT a présenté ses propositions sur le contenu de l’agenda social des partenaires sociaux et les thèmes prioritaires de la conférence sociale. L’intervention de François Chérèque est jointe en annexe à cette info rapide.
Au terme du tour de table de l’ensemble des participants, le Premier Ministre a présenté le déroulé  et les thèmes de la conférence sociale qui se tiendra au Conseil économique, social et environnemental (CESE) les 9 et 10 Juillet.

La  première journée débutera par un échange entre le président de la République et les partenaires sociaux représentatifs sur le dialogue social.
François Hollande introduira ensuite la conférence sociale élargie à d’autres participants selon les thèmes. Cette séance plénière sera suivie de 7 conférences thématiques sous forme de table ronde, chacune animée par un ministre assisté d’un expert.
Le contenu précis, les modalités de travail de ces conférences et la composition des délégations seront finalisés dans les prochains jours.


1. L’emploi qui traitera notamment de l’emploi des jeunes et des seniors, du contrat de génération, du marché du travail, du licenciement et éventuellement de l’assurance chômage.
Animation : Michel Sapin
Participation : les 8 organisations syndicales et patronales et les organisations présentes au conseil d’orientation pour l’emploi  (COE).

2. La Formation tout au long de la vie qui traitera notamment du développement des compétences, de la formation professionnelle, de l’alternance, du CIF et du DIF.
Animation : (non précisé)
Participation : les 8 organisations syndicales et patronales, les organisations présentes au Conseil national de la FTLV (Formation tout au long de la vie) et des représentants des régions.

3. Les rémunérations et le pouvoir d’achat qui traitera notamment des modalités d’indexation du Smic, des négociations de branche sur les grilles salariales, des bas salaires, des heures supplémentaires, de l’épargne salariale, de l’éventail des rémunérations et des salaires des dirigeants.
Animation : Pierre Moscovici
Participation : les 8 organisations syndicales et patronales et les organisations présentes à la Commission nationale de la négociation collective (CNNC).

4. Le redressement de l’appareil productif qui traitera notamment de la sauvegarde économique et industrielle, du financement des entreprises en particulier des PME, et des filières industrielles.
Animation : Arnaud  Montebourg
Participation : les 8 organisations syndicales et patronales seules présentes au Conseil national de l’industrie (CNI) et des représentants des régions.

5. L’égalité professionnelle hommes/femmes et la qualité de vie au travail qui traitera notamment de l’égalité et de la conciliation vie professionnelle/vie personnelle.
Animation : Najat Vallaud Belkacem
Participation : les 8 organisations syndicales et patronales et les organisations présentes au Conseil supérieur de l’égalité professionnelle et du Conseil d’orientation des conditions de travail (COCT).

6. Les retraites et le financement de la protection sociale
Animation : Marisol Touraine
Participation : les 8 organisations syndicales et patronales et les organisations présentes au Conseil d’orientation des retraites (COR) et au Haut conseil du financement de la protection sociale.

7. La fonction publique qui traitera notamment de la modernisation de l’Etat, des valeurs des services publics et des modes de concertation dans la Fonction publique.
Animation : Maryse  Lebranchu
Participation : les organisations représentatives de la Fonction publique, des représentants des employeurs des collectivités territoriales et des représentants de  la Fédération hospitalière de France (FHF).


Ces travaux se tiendront sur la journée du 9 juillet et feront l’objet d’une restitution en séance plénière le 10 juillet.
La conférence sociale sera clôturée par le Premier ministre qui présentera les premières conclusions ainsi que les éléments de méthode et de calendrier de la suite des travaux en fonction des sujets.

La proposition de la CFDT d’un débat sur la grande pauvreté fera l’objet d’un traitement à part au regard du large nombre des personnes et structures impliquées  sur cette question.

vendredi 1 juin 2012

Concertation sur l’extension des départs anticipés pour carrière longue

La ministre des Affaires Sociales et de la Santé, Marisol Touraine a reçu la délégation CFDT le 31 mai 2012. Elle a indiqué sa volonté de mettre en œuvre rapidement la possibilité d’un départ en retraite à 60 ans pour les salariés qui ont commencé à travailler à 18 ou 19 ans et réuni 41 années cotisées. Elle a confirmé le cadrage financier indiqué par l’équipe de campagne, de l’ordre de 5 Mds € en 2017, en mentionnant l’existence d’une possible marge de manœuvre sur ce plan. La CFDT se félicite que le projet de décret renforce le critère de durée de cotisation et renoue ainsi avec l’esprit de justice sociale de la mesure de départ anticipé pour carrière longue obtenue en 2003. La CFDT a insisté sur la nécessité d’utiliser les éventuelles marges de manœuvre budgétaires pour élargir les périodes considérées comme cotisées, en intégrant certains trimestres validés au titre du chômage et en améliorant la prise en compte des périodes de congé maternité. Nous avons rappelé notre revendication d’un rétablissement de l’Allocation équivalent retraite (AER) pour les demandeurs d’emploi qui ont réuni toutes leurs annuités avant l’âge légal de départ. La rencontre a également permis d’évoquer la nécessité d’une mise à plat des régimes de retraites et l’enjeu d’une réforme de fond pour conforter le système de retraite par répartition.

mercredi 23 mai 2012

Urgent et important : Répondre et faire répondre à l'enquête en ligne ORION !

L'opération ORION a été lancée par la CFDT le 16 avril dernier et se terminera le 16 juin 2012 ( voir Syndicalisme hebdo du 19 avril 2012 N°3355 et le site internet de la fédération) C'est une enquête sans équivalant et pour la CFDT, l'enjeu est de se donner grâce à un questionnaire en ligne qui s'adresse à tous les salariés, la capacité de bâtir un observatoire des salaires et des politiques de rémunération qui viendra compléter les outils d'analyse existants ( en complément des études externes et des informations remontées du terrain). Concrètement, tout se fait en ligne sur le site dédié : http://nossalaires.fr/ ==> Le questionnaire est simple et rapide à remplir, il demande peu de chiffres ( se munir du bulletin de salaire de décembre 2011 pour le cumul net annuel et de mars ou avril 2012 pour le net mensuel) ==> Il propose aux répondants de laisser leur adresse e-mail afin d'assurer un lien et permettre ainsi une communication ultérieure et la diffusion d'informations (comparer leur situation aux différentes données moyennes sectorielles, géographiques, catégorielles, etc..). L'observatoire ORION est une des "productions" du groupe de travail confédéral qui a été constitué en 2011 pour élaborer et diffuser des outils d'analyse aux militants sur les rémunérations , les politiques de rémunérations et les NAO. Faisant parti de ce groupe et étant le référent ORION pour la fédération Interco CFDT.

mercredi 2 mai 2012

Le 1er mai en Anjou.

Un bon nombre de manifestants en 49 - 4000 à Angers dont 500 CFDT - 1000 à Cholet dont 400 CFDT - 400 à Saumur dont 100 CFDT Sous la bannière unie des 5 OS du 49 CFDT, CGT, FSU, Solidaires et UNSA : Solidarité Internationale – Démocratie - Progrès Social. Les salariés ont exprimé leur volonté de voir leurs revendications prises en compte et les voix des Corps intermédiaires, que sont les syndicats, écoutées et entendues. Au centre des préoccupations : Emploi, Pouvoir d’achat, lutte contre les politiques d’austérité et contre la précarité; mais également lutte contre le racisme et toutes les formes de discrimination. La place de la démocratie sociale est primordiale dans une démocratie digne de ce nom : nier les corps intermédiaires que sont les organisations syndicales et les représentants de la Société civile : c’est mettre en danger l’expression et la démocratie.

jeudi 29 mars 2012

F CHEREQUE sur BFM

INTERVENTION MEDIATIQUE

Vendredi 30 mars

François Chérèque est l’invité de Hedwige Chevrillon
pour l’émission « Politique & Co » sur BFM Business

à partir de 12h

jeudi 22 mars 2012

Communiqué de presse

Syndicat Maritime Nord
Le bureau national a décidé la radiation
du syndicat Maritime Nord


Ce jeudi 22 mars, le bureau national confédéral de la CFDT a décidé de la radiation du syndicat Maritime Nord.

Cette décision fait suite à la procédure engagée le 19 janvier dernier. Par conséquent, ce syndicat ne peut plus se réclamer de la CFDT.

Le bureau national s’est également engagé à proposer une solution pour les adhérents du syndicat Maritime Nord qui se reconnaissent dans les valeurs de la CFDT et souhaitent en rester adhérents

lundi 27 février 2012

Jour de carence dans la Fonction publique

La DGAFP a présenté ce jour aux organisations syndicales le projet de circulaire
relatif au jour de carence dans la Fonction publique. Ce projet commun aux trois
versants a déjà été approuvé par le Cabinet du Ministre et arbitré par Matignon. La
DGAFP a limité son engagement à prendre note des remarques des OS et à les
transmettre au Cabinet.
Les OS ont rappelé leur refus du jour de carence (voir communiqué joint qui a été lu
en début de séance - la CGC et la CTFC se sont associées au communiqué dont elles
seront signataires).
La CFDT est intervenue pour dénoncer l'absence de dialogue social et demander :
- le retrait de la première phrase (par mesure d'équité ...) - l'ensemble des OS
s'est rallié à notre demande ;
- le rappel ferme du secret médical et la réécriture du § 1 de la page 3 qui laisse
au responsable administratif le soin d'apprécier s'il s'agit d'une rechute ;
- un traitement identique pour l'Indemnité de résidence et le SFT - deux
indemnités statuaires qui ne doivent pas figurer dans l'assiette du jour de
carence ;
- le retrait de la référence aux majorations et indexations outre mer.
Elle a demandé des précisions sur le bilan qui sera présenté au Conseil Commun de
la Fonction Publique et sur le coût de gestion de la mesure (coût financier et coût en
travail supplémentaire pour les services). La DGAFP a confirmé qu'elle n'avait pas
chiffré le coût de la mesure.
L'ensemble des OS a souligné la probabilité de voir des agents renoncer à un congé
maladie pour ne pas subir le jour de carence et insisté sur les risques que ce
renoncement ferait peser sur eux, sur leurs collègues et sur les usagers.
La circulaire dans sa version définitive devrait paraître dans un délai d'une semaine.
NB : FO avait fait le choix

Action du 29 février 2012

Contrairement à ce qui a pu être communiqué dans votre quotidien le Courrier de l’Ouest ce vendredi,
l’UD CFDT n’appelle pas à manifester localement;
La CFDT invite ses équipes à relayer massivement les revendications de la CES dans les entreprises et administrations.

vendredi 17 février 2012

Solidarité en Europe: La CFDT mobilisée le 29 février

A l’issue de son conseil national, la CFDT confirme son implication dans l’appel lancé par la Confédération européenne des syndicats (CES), le 29 février en faveur « d'une Europe sociale fondée sur la solidarité, la justice et la cohésion sociale ».



Avec l’ensemble des organisations syndicales européennes, la CFDT exige que les chefs d’État de l’Union fassent de l’emploi et d’un nouveau mode de développement la priorité des politiques à conduire. Elle refuse de faire du 29 février une mobilisation à caractère politique sur les enjeux nationaux.



La CFDT n’appelle pas, au niveau national, à des arrêts de travail. Les organisations qui la composent mèneront des initiatives dans régions en s’adressant massivement aux salariés sur les problématiques européennes.



Une délégation de la CFDT participera aussi à la manifestation organisée à Bruxelles par la CES.

mercredi 8 février 2012

La diversité, une richesse pour la France!!

Journée passerelle vers l'emploi, pour les jeunes des quartiers issus de la diversité: Une journée aussi riche qu'enrichissante.
165 offres d'emploi, 15 entreprise, des contacts, des échanges pour ces jeunes qui sont un atout pas un problème.
Belle co-organisation CFDT 49-CGPME 49. A renouveler.

lundi 30 janvier 2012

Réaction de la CFDT à l'intervention télévisée de SARKOZY

Compétitivité emploi

Des mesures dangereuses et injustes

Le président de la République a annoncé hier quatre séries de mesures censées favoriser l’emploi et la compétitivité. La CFDT juge ces mesures inefficaces, précipitées et injustes. Elle réaffirme son opposition à l’augmentation de la TVA qui aura pour conséquence une détérioration du pouvoir d’achat des salariés les plus modestes et des classes moyennes.

La baisse des charges patronales est un cadeau de 13 milliards pour les entreprises payé par tous les consommateurs (et pas seulement sur les produits importés), sans aucune garantie sur la compensation opérée pour la politique familiale. Sans garantie non plus sur le fait que les entreprises utilisent cette baisse des charges pour diminuer leurs prix de production ou augmenter les salaires... Le choix effectué par le gouvernement est injuste pour les salariés et dangereux pour la croissance.

La CFDT prend acte que le président saisit les partenaires sociaux sur les accords compétitivité emploi. Elle demande que syndicats et patronat aient le temps de négocier sans précipitation. La compétitivité ne peut se réduire à une approche uniquement du temps et du coût du travail, sans protection pour les salariés. Il est hors de question, pour la CFDT, de remettre en cause les 35 heures comme durée légale du travail.

La CFDT partage le souci du développement de l’alternance et de l’engagement des entreprises dans ce domaine. Il serait illusoire de croire qu’une taxation supplémentaire ou le relèvement de l’objectif de 4 à 5 % suffira. Les 4 % sont déjà loin d’être atteints, notamment dans les fonctions publiques pour lesquelles la CFDT réclame un engagement dans le développement de l’alternance. Ces annonces illustrent un manque de constance dans l’objectif poursuivi.

Sur le logement, l’augmentation de 30 % du coefficient d’occupation des sols (COS) ne résoudra pas véritablement la pénurie de logements et ne jugulera pas la hausse des loyers. Pour la CFDT, la hausse des loyers devrait être encadrée.

Dans son intervention, le président de la République n’a pas apporté de réponses convaincantes. Elles ne peuvent se construire que par le dialogue social dans un souci de justice sociale.

dimanche 29 janvier 2012

Bonne premières impressions de Frédéric BEATSE

Premier contact intéressant avec Frédéric BEATSE, le nouveau maire d'Angers. Notre souhait d'améliorer le dialogue social et notre expression de tendre vers une amélioration de la qualité de vie au travail semble avoir été entendue. A suivre.

vendredi 20 janvier 2012

Démission du maire d'Angers

Démission du maire d'Angers: La section CFDT Mairie-AGGLO-CCAS prend acte avec une certaine surprise de cette décision.
Une surprise due aux nombreux démentis de cette rumeur de démission avant la fin du mandat, qui court depuis longtemps, pour des raisons évidentes.
Côté agglomération, on ne pourra que se féliciter d'avoir un président qui n'envisage que le territoire intercommunal, en étant dégagé de la lourde gestion municipale.

mercredi 4 janvier 2012

Communiqué de presse intersyndical

Le Ministre de la Fonction publique vient d’indiquer qu’il choisissait la voie de
la revalorisation indiciaire pour remettre en urgence le salaire minimum de la
Fonction publique au niveau du SMIC.
Il renonce ainsi aux mesures indemnitaires qu’il avait initialement annoncées et
que les organisations syndicales de la Fonction publique avaient unanimement
rejetées.
Les organisations syndicales ont pris acte de cette annonce mais, dans une
déclaration commune, elles continuent de dénoncer la poursuite du tassement
des grilles indiciaires et la dévalorisation globale des carrières de la Fonction
publique.
Elles demandent au Ministre l’ouverture immédiate de négociations sur la
refonte des grilles indiciaires et sur l’augmentation de la valeur du point
d’indice.
Ensemble, elles resteront mobilisées pour la défense du pouvoir d’achat de
tous les agents de la Fonction publique.
Contact : les Secrétaires Généraux des organisations syndicales signataires

CFDT, CGT, CFTC, CGC, FSU, Solidaires, UNSA

mardi 3 janvier 2012

SEAFRANCE, LE GOUVERNEMENT PROPOSE UN MARCHE DE DUPES

Vous avez certainement entendu parler du projet de SCOP, pour une reprise par les salariés de la société SEAFRANCE, mené par la section locale CFDT.
Voici la position de la confédération, bien entendu, pas opposée à une telle SCOP, à l'unique condition que ce soit viable...

SeaFrance

"Le gouvernement propose un marché de dupes"



L’entreprise SeaFrance se trouve aujourd’hui dans une situation extrêmement difficile, avec 880 salariés menacés de perdre leur emploi.



La proposition du gouvernement est une manipulation qui met les salariés en difficulté en leur proposant un marché de dupes : choisir entre recevoir leur indemnité de licenciement ou verser celle-ci pour une solution économique et sociale toujours incertaine sur un marché concurrentiel très difficile.



Il n’est pas encore trop tard pour sauver des emplois, mais cela nécessite d’arrêter les manipulations et les faux-semblants pour donner une chance aux salariés de conserver leur travail.



L’union régionale CFDT, la fédération CFDT des transports et la confédération regrettent que les solutions pour pérenniser l’emploi ne soient pas recherchées par tous les acteurs.



Pour la CFDT, le temps n’est ni aux lamentations ni à la recherche d’on ne sait quelle culpabilité qui viendra en son temps. L’urgence est de permettre aux salariés et à leurs familles de ne pas se laisser entraîner par la spirale infernale du chômage.



La CFDT met tout en œuvre pour accompagner socialement les salariés de SeaFrance et les aider à préparer leur avenir professionnel.


Laurent Berger, secrétaire national,